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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 20:09

Voici un poème que j'ai écrit le 21 décembre 2012, sur un coup de tête.

Le texte n'est pas toujours parfait, mais il m'est venu comme ça, sans trop y réfléchir...

 

 

 

Infirmité humaine

 

Il fut un temps où tout était plus lent, très lent.

On allait à cheval, en carrosse, en marchant,

On fabriquait moins, mais on était moins nombreux,

La France était chrétienne, chacun croyait en Dieu,

On espérait un avenir meilleur, moins gris,

On se réjouissait tous des bonheurs de la vie.

Oh ! Maladie des Hommes !

 

Maintenant, on se perd électroniquement.

On ne sait même plus ce qu'il y a devant,

On ne regarde plus, sots ! on ferme les yeux

Sur un passé trop gris, au ciel pluvieux,

Sur un présent trop triste, au ciel assombri,

Personne ne croit en un futur éclairci.

Oh ! Maladie des Hommes !

 

On dessine notre avenir en l'imaginant.

Chacun peut le construire juste en le rêvant,

Lassés, fatigués du passé si pluvieux,

Les jeunes apprendront à être soucieux

Du bien-être des autres, du leur et de leur vie,

Libre à tous de créer un futur embelli.

Oh ! Maladie des Hommes !

 

Tout n'est pas noir ou blanc.

Sois plus gris ! Je t'en somme...

Laisse couler le temps,

Oh ! Maladie des Hommes.

 

 

 

Fihuahua

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 15:00

J'ai écrit moi-même ce poème, à l'origine pour un devoir de français, en mai 2012.

Le sujet était de faire un poème lyrique sur un thème de notre choix, en vers réguliers ou en vers libres.


J'y parle de mon grand-père paternel, décédé lorsque j'étais encore petite.

 

Un adieu

 

Je tiens ici, entre mes mains de jeune fille,

Tes livres, d'écrits, de poèmes, je les porte.

Je touche des reliques ; pour d'autres : broutilles.

Quel héritage ! Quels souvenirs tu apportes !

 

Je les ai lus, tous, ainsi que tes manuscrits.

Ta prose, tes vers, en espagnol, en français.

Tout rappelle ta vie, ton être, ton esprit.

Je te revois dans ton fauteuil, tu me parlais.

 

Le Temps et la Mort t'ont bien trop vite emporté,

Ô toi ! Grand-père que j'aurais pu tant aimer !

Et vous, Temps et Mort, pourquoi si vite le prendre ?

 

Ô ! Que le Temps passe vite, et ô ! que la Mort,

Dans son obscur manteau de lumière, à tort,

Presse la vie à s'éteindre, à finir en cendres...

 

Fihuahua

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30 mars 2013 6 30 /03 /mars /2013 22:02

Bonjour et désolée pour cette absence prolongée dûe à un travail intensif !

 

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter un poème d'un célèbre poète que j'apprécie tout particulièrement pour sa simple complexité. Sa manière de représenter les choses, la vie, les objets ou les sentiments me charme. Je veux parler d'Arthur Rimbaud.

Le poème qui suit, donc, est certainement l'un de ses plus connus.

Bonne lecture...

 

Ma bohème

 

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ;

Mon paletot aussi devenait idéal ;

J'allais sous le ciel, Muse ! et j'étais ton féal ;

Oh ! là ! là ! que d'amours splendides j'ai rêvées !

 

Mon unique culotte avait un large trou.

Petit Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course

Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.

Mes étoiles au ciel avaient un dou frou-frou.

 

Et je les écoutais, assis au bord des routes,

Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes

De rosée sur mon front, comme un vin de vigueur ;

 

Où rimant au milieu des ombres fantastiques,

Comme des lyres, je tirais les élastiques

De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

 

 

Recueil de Douai, 1870

Arthur Rimbaud
(1854-1891) 

 

 

 

Fihuahua

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:22


J'ai écrit moi-même ce poème lorsque j'avais 9 ans et que j'ai dû changer de violoncelle et passer du demi au trois-quarts.

Ce changement m'a beaucoup touchée et dans l'émotion, je me suis isolée dans mon lit et ai écrit ce poème, comme je le sentais, sans trop réfléchir à ce que je marquais.

Violoncelle 3

 

Adieu mon violoncelle

 

Adieu mon violoncelle,

Mon vieux copain de scène.

Mon frère, mon compagnon

Des bons et des mauvais jours,

Adieu mon ami de toujours.

Un cahier numéro trois,

Pour toi et moi.

Toi qui m'as tout appris,

Toi qui m'as mise en selle,

Mon violoncelle,

Tu dois me quitter,

Pour une autre destinée.

Ne jamais t'oublier !

Adieu mon violoncelle,

Mon vieux copain de scène.

 

Violoncelle 4

 

J'ai réalisé cette poésie seule, assise sur mon lit, alors que j'étais au plus mal.

Mon violoncelle a toujours été pour moi comme un ami avec lequel je pouvais exprimer tout ce que je ressentais.

Il m'a toujours été très difficile de m'en séparer, pour raison sentimentale et bien que ce serait certainement moins dûr à présent, cette difficulté serait aussi présente.

Violoncelle-2.jpg

 

Fihuahua Violoncelle 1

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 16:30

Voici le premier poème de la catégorie "Poésies" :

 

Ode à Cassandre

 

 

Mignonne, allons voir si la rose 
Qui ce matin avait déclose 
Sa robe de pourpre au soleil, 
A point perdu cette vesprée 
Les plis de sa robe pourprée, 
Et son teint au vôtre pareil.

Las ! voyez comme en peu d’espace, 
Mignonne, elle a dessus la place, 
Las, las ses beautés laissé choir ! 
Ô vraiment marâtre Nature, 
Puisqu’une telle fleur ne dure 
Que du matin jusques au soir !

Donc, si vous me croyez, mignonne, 
Tandis que votre âge fleuronne 
En sa plus verte nouveauté, 
Cueillez, cueillez votre jeunesse : 
Comme à cette fleur, la vieillesse 
Fera ternir votre beauté.

 

 

Odes, 17, 1545

Pierre de Ronsard
(1524/1585)

 

 

Quelles informations complémentaires :

 

Cette ode fut écrite par Pierre de Ronsard en 1545, après la rencontre du poète, âgé alors de 20 ans, avec Cassandre Salviati, fille de Bernardo Salviati, un banquier de François 1er, à Blois, à un bal de la cour, le 21 avril 1545. Cassandre avait alors 15 ans. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, étant clerc tonsuré. Celle-ci épousa Jehan Peigné, seigneur de Pray.

 

Ce poème fait partie du livre Odes, 17.

Le poète fait une habile métaphore de la femme : la fleur.

Il décrit la rose, comme il décrirait la femme, jouant avec les mots : il évoque la "robe" de la rose, il parle de ses plis, comme il décrirait l'étoffe d'une robe de femme. Il compare égagement le "teint" de la rose à celui de la femme ; avoir un teint de rose est synonyme d'un joli teint.

Il personnifie la fleur et lui donne un aspect plus vivant, plus humain.

Il évoque le sujet de l'amour à travers une fleur, ce qui est très habile et très flatteur. Il est plus apprécié par une femme d'être comparée à une rose qu'à un animal, même très beau et élégant !

 

Fihuahua 

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