Aujourd'hui, je vous offre un nouveau texte personnel d'un sujet très différent du précédent.
Tu es ma drogue
Tu me libères. Quand je joue, je me délivre de tout ce qui m'oppresse, m'étouffe, me mange. Quand mes doigts défilent sur la touche, que les crins frottent les cordes et que le son s'envole, aigu ou grave, faible ou fort, qu'il soit cru, violent, tragique, mélodieux ou non, mon esprit s'évade. Mes pensées et mes émotions transparaissent, guidées par la musique. Je choisis toujours un morceau représentant mon humeur. Non, ça, personne ne le sait. Je mets tant de passion dans l'interprétation. Ce n'est pas toujours réussi, mais pour moi, ce n'est pas vraiment la justesse ou la rigueur qui m'intéressent en ces moments, c'est le cœur que j'y mets qui est important : l'ai-je senti ? Représente-t-il ce que je veux faire ressortir ? Ce sont ces questions les plus pertinentes dans ces cas-là. Certes, ça demande beaucoup de travail et d'apprentissage derrière, mais quelque part, c'est le plus merveilleux de savoir faire quelque chose de ces cours scolarisés.
Je ne peux pas imaginer ma vie sans la musique. C'est ce qui me fait tenir debout. C'est mon remède, ma drogue. C'est plus efficace que tous les médicaments du monde. La musique agit sur le psychologique. Si quelqu'un voulait me faire souffrir, qu'il me sépare de toi et il aura réussi.
Mon existence ne serait pas la même sans toi, et moi non-plus. Jamais sans toi, mon violoncelle.
Le 21-09-2012.
22h36
Fihuahua